Armée du Nord, des Ardennes, et de la Moselle.
Jourdan, général en chef.
Victoire mémorable de Fleurus, remportée après
dix-huit heures de combat, par soixante-dix
mille républicains, contre cent mille hommes
des armées coalisées ; fuite de l'ennemi
avec perte de dix mille hommes.
Armée des Pyrénées orientales.
Charlet, commandant.
Prise de Belver, et déroute complète
des Espagnols ; cent ennemis tués ou blessés,
trois cents faits prisonniers.
Armée de Sambre et Meuse.
Kléber, Bernadotte, Poncet, Daurier, commandans.
Avantage considérable remporté sur
l'ennemi,
aux portes de Lernes, Marchiennes, Monceau
et Souvret ; fuite et perte considérable de
l'ennemi.
Armée des Alpes et d'Italie.
Serrurier, général de division.
Petit-Guillaume, général de brigade.
Défaite d'un corps nombreux de Piémontais, venus
pour s'emparer d'Ormea ; grand nombre d'ennemis
tués ou blessés.
Armée de Rhin et Moselle.
Desaix, général de division, commandant.
Prise d'Offembourg ; deux cents ennemis tués,
deux cents prisonniers ; prise de deux pièces
de canons.
Curieusement, le texte ne fait pas allusion au fait que, pour la première fois dans une bataille rangée, un ballon captif servait à faire de la reconnaissance aérienne. Il s'agit du ballon "l'Entreprenant", du capitaine Coutelle. Ce ballon avait déjà servi lors du siège de Maubeuge, mais la postérité a retenu la bataille de Fleurus comme étant la première reconnaissance aérienne en ballon.