Armée de la Moselle, des Ardennes, et du Nord réunies.
Devaux, Bois-Gérard, commandans.
Les Français enlèvent et détruisent sous le feu
du canon ennemi, une redoute près Charleroy,
après avoir vigoureusement repoussé la
garnison.
Devaux, adjudant général, commandant.
En moins de dix minutes, les Français enlèvent
devant Charleroy, la redoute placée à côté
de la chaussée de Bruxelles ; le premier
bataillon du Bas-Rhin repousse vigoureusement
une sortie de la garnison de Charleroy.
Armée des Pyrénées orientales.
Schérer, général en chef.
Bataille de la Fluvia ; déroute de
vingt-huit mille Espagnols qui étoient
venus attaquer un grand fourrage fait par
les Français, dans la plaine de St.-Père-Pescador ;
après dix heures de combat, ils repassent la
Fluvia en grand désordre ; douze cents ennemis
tués ou blessés ; beaucoup de prisonniers,
trois cents charriots de bled rentrés dans
le camp de Riurors.
Armée de Sambre et Meuse.
Bernadotte, général de division, commandant.
Six compagnies de grenadiers s'emparent de Nassau,
de la légion de Rohan, soixante-dix hommes tués,
autant de blessés, et douze prisonniers.
Armée du Rhin et Moselle.
Moreau, général en chef.
Les retranchemens des Autrichiens entre
Franckental et le Rehut, sont forcés par les
Français ; sept cents ennemis tués ou blessés,
deux cents prisonniers.